samedi 23 janvier 2021
Quand on nous dit qu'on a PERDU LA TÊTE, ce n'est pas bon signe pour nous et notre entourage. En clair, ça veut dire que la raison ne nous dirige plus, ce sont les émotions qui gèrent notre vie. Les j'aime ça, les j'aime pas ça, les ça me plaît, les ça me déplaît, les avancées à fleur de peau.
Pourtant l'Évangile nous dit cela de Jésus ! "Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « IL A PERDU LA TÊTE. »" Et c'était vrai car Jésus n'avait plus de temps pour lui, seule la mission confiée par son Père importait : "Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger." Ce temps de pandémie, de retrait social nous conduit parfois à des limites extrêmes… on aurait besoin d'éclater, d'exploser. Nos gouvernements soignent aussi notre santé mentale. Mais quand Jésus m'accroche, quand sa parole me transforme, quand le zèle de Dieu et du prochain m'inondent, est-ce qu'on dit de moi : "IL A PERDU LA TÊTE ?" Ma foi me fait vivre des moments inattendus, des actions nouvelles mais je sais encore et toujours que j'ai un but, une orientation, une vision : JÉSUS à faire vivre comme Ressuscité, à aimer et à faire aimer comme Madeleine qui lui dit : Rabboni, Maître ! J'aurai PERDU LA TÊTE pour Jésus.
(Lire le texte en Mc 3, 20-21 ou aller à www.aelf.org, 23 janvier 2021)fin article - 823 affichages depuis le 23 Jan 2021