dimanche 9 octobre 2011
Il y a des moments qu'on apprécie beaucoup : le repos de la fête de l'Action de grâce, les vacances d'été, une fin de semaine à la chasse, à la pêche, un grand banquet qui nous est servi sans qu'on ait besoin de faire quoi que ce soit avant ou après.
Le prophète Isaïe et Jésus nous parlent de fête en ce dimanche, caché au milieu du congé de l'Action de grâce. Venez manger, venez vous rassasier, vous êtes tous et toutes invitéEs ! "Ce jour-là, le Seigneur, Dieu de l'univers, préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés…" (cf. Is 25, 6) "Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs pour appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Il envoya encore d'autres serviteurs dire aux invités : 'Voilà : mon repas est prêt, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez au repas de noce." (cf. Mt 22, 1 et ss) Pourtant, il nous arrive aussi de refuser d'aller à des banquets, il nous arrive de soupeser les invitations… Est-ce parce que la faim nous manque ? Est-ce parce que nous ne sommes pas bien avec ces gens qui invitent ou avec les invitéEs ? Est-ce parce que nous ne trouvons pas ce niveau de société à notre hauteur ? Ou avons-nous oublié de prendre le vêtement de noce envoyé par le Père ?
(Lire les textes du jour dans http://www.aelf.org/office-messe, 28e dimanche, 9 octobre 2011)
JE PRIE
Seigneur, rends-moi disponible à répondre à tes invitations.
Seigneur, mes fausses vérités, mes détours, mon hypocrisie, viens les éclairer de ta lumière.
Seigneur, pour mieux apprécier ton repas plantureux, enseigne-moi à jeûner des autres mets.
Seigneur, quand je serai à table, avec toi, avec mes frères et sœurs, donne-moi des paroles qui te remercieront de tes largesses, de ta bonté, de ce bon repas.
Seigneur, que je sache dire durant ce congé de l'Action de grâce : "Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c'est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés !" (Is 25, 9)
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