MOURIR

mercredi 2 novembre 2011

 

Mourir nous effraie. Penser que c'est fini nous donne froid dans le dos. Combien de personnes s'ingénient pour que ces moments déchirants, avant ou après la mort, deviennent "agréables". Depuis notre naissance, nous vivons des morts quotidiennes, des morts douces, dit-on parfois. On sait, par expérience et à mesure que notre conscient grandit, que ces morts sont le plus souvent déchirantes. (amour perdu, échec, deuil, maladie…) Le dernier passage (la mort) serait celui qui permettrait à notre esprit de laisser son enveloppe visible pour aller rejoindre la vie dans l'Esprit.
Le livre de la Sagesse nous donne un avant-goût de cela : "Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment, mais par leur espérance ils avaient déjà l'immortalité. Ce qu'ils ont eu à souffrir était peu de chose auprès du bonheur dont ils seront comblés, car Dieu les a mis à l'épreuve et les a reconnus dignes de lui. Comme on passe l'or au feu du creuset, il a éprouvé leur valeur ; comme un sacrifice offert sans réserve, il les a accueillis." Notre espérance est là. Les êtres aimés, chéris seront avec nous pour toujours. Ils disparaissent à nos yeux mais ils nous accompagnent toujours en Dieu. Oui, "ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur comprendront la vérité". (lire le texte en Sg 2,23; 3,1-6.9 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 2 novembre 2011)
JE PRIE avec ces deux textes de la Bible  
   R/ En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit.
En toi, Seigneur, j'ai mon refuge ;
garde-moi d'être humilié pour toujours.
Dans la justice, libère-moi ;
écoute, et viens me délivrer.
   R/ En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit.
Sois le rocher qui m'abrite,
la maison fortifiée qui me sauve.
En tes mains, je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
   R/ En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit.
Ma vie s'achève dans les larmes,
et mes années, dans les souffrances.
Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
   R/ En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit.
(psaume 30, 2-3a, 3bc.6, 11.15)
Ou celui de Syméon :
« Maintenant, ô Maître,
   tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix,
   selon ta parole. 
  
 
 Car mes yeux ont vu ton salut,   
  
que tu as préparé à la face de tous les peuples :
  
  
lumière pour éclairer les nations païennes,
   et gloire d'Israël ton peuple. »
(cf. Lc 2, 25-32)





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