vendredi 19 avril 2024
Des peuplades anthropophages n'existent presque plus. On a bien parfois, des relents de cette pratique mais il y avait là comme un semblant d'assimilation : manger quelqu'un c'était devenir comme lui, prendre sa puissance, son courage.
La notion enseignée par Jésus décourage certaines personnes de son époque car elles demeurent trop terre-à-terre. Pourtant, Jésus a bien expliqué que cette nourriture donnée, son corps à manger, surpasse les limites matérielles et nous place dans une dimension de la vie trinitaire. Mais !!! "Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous". Lui-même parle de "vie éternelle", pas de la vie actuelle qui finit un jour. Ce qui surprend encore plus c'est cette relation avec le Père ; c'est le Père, son Père, notre Père, qui nous fait pénétrer et vivre ce mystère : "De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi." Et puis, il y a encore cette analogie à la nourriture terrestre qui entretient la vie de chaque jour et à la nourriture divine (MA CHAIR À MANGER) qui, elle, développe ma vie d'union à Jésus.
Oui, c'est là quelque chose que je dois vivre et approfondir ; c'est grand, ennoblissant, divinisant surtout !
(Lire le texte en entier dans AELF.org, Jn 6, 52-59, 19 avril 2024)
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