lundi 6 février 2012
Même si on est pas unE fan de football, on a sûrement jeté un coup d'œil à tout ce déploiement, hier, chez nos voisins du sud. La pause de mi-temps avec Madonna a dû attirer pas mal de visiteurs devant la télé. On fait ça, un peu comme lorsqu'on va à des fêtes pour faire "acte de présence".
Jésus était recherché de la foule, disait-on, hier dans l'évangile. Aujourd'hui encore après avoir accosté, "aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à transporter les malades sur des brancards là où l'on apprenait sa présence". On sait que Jésus guérissait tout le monde ; on voulait le voir, toucher la frange de son vêtement car "tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés". C'est cette présence aimante de Jésus, cette œuvre de Jésus, guérissant, que je veux contempler aujourd'hui.
Seigneur Jésus, enseigne-moi, à la fois, ta disponibilité et ta présence compatissante. Être là, se faire dévorer par les foules, penser tout le temps aux autres, chercher à guérir toutes ces gens. Seigneur, quand la patience me manquera, quand je sentirai qu'on me vole ma vie d'intimité, quand je n'aurai plus de temps à moi, que ta présence soit mon réconfort.
(Lire le texte en Mc 6, 53-56 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 6 février 2012)
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