FAIRE du POUCE

mercredi de Pâques 11 avril 2012

Ils sont là sur la route, ils espèrent une âme bienveillante qui les prendra dans leur automobile, et, le long du chemin, ils causeront de tout et de rien, ce sont "les pouceux". L'été en ramène beaucoup;  c'est un moyen de voyager économique et "vert".

Des disciples s'en retournent à la maison, ils ont le cœur gros, quelqu'un les suit "or, tandis qu'ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s'approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient aveuglés, et ils ne le reconnaissaient pas". Ce voyageur solitaire parlera longuement, essayant de les faire comprendre "(…) en partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur expliqua, dans toute l'Écriture, ce qui le concernait". La peine, le chagrin, la déception ont aveuglé ces disciples, originaires d'Emmaüs. Comme il est tard, en personnes polies, elles invitent : "Reste avec nous : le soir approche et déjà le jour baisse.  Il entra donc pour rester avec eux." Durant le repas, Jésus se fera reconnaître en partageant le pain.

Seigneur Jésus, quand tu viens me rencontrer, c'est un peu comme ces "pouceux"; tu arrives à l'improviste, je ne t'attends pas, je ne te connais pas, je te prends à bord et tu es là présent dans ma vie. Tu me parles, tu m'expliques, tu essaies de me faire comprendre… Seigneur que mes yeux s'ouvrent quand tu me partageras le pain, ton Corps vivant pour la vie éternelle.

(Lire le texte en Lc 24, 13-35 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 11 avril 2012)





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