Les enseignements de Jésus s'adressaient à un peuple de pêcheurs, de cultivateurs, d'éleveurs. Pour nous qui vivons davantage dans les villes, qui possédons parfois un jardinet et quelques arbres fruitiers, nous sommes un peu décontenancéEs par ses comparaisons. "Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu'il en donne davantage". Et il continuera avec cette comparaison du cep et du sarment. Il faut comprendre cela comme celle de la famille, des jeunes enfants. En visitant un jeune couple qui ne cessait de courir derrière son jeune fils de 11 mois, j'ai compris… Ils avaient déjà acheté un genre d'attache pour le retenir quand il irait trop loin. Avec Jésus, c'est ainsi : nous devons rester près de lui comme le sarment colléEs au cep, mais aussi nous devons nous sentir libres pour pomper la sève (sa Parole) et porter des fruits… "Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples".
Seigneur Jésus, que je sois un bon sarment, qui boit la sève, qui accepte l'émondage et qui donne du fruit !
(Lire le texte en Jn 15, 1-8 ou aller à http://www.aelf.org, 6 mai 2012)
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