mercredi 29 août 2012
Il nous arrive, trop souvent de nous en faire "passer une p'tite vite" ; on croyait avoir tout demandé, tout compris et on se retrouve avec un problème ; ou bien on parle et parle tellement que l'essentiel passe inaperçu dans le déluge des paroles.
C'est un peu ce qui arrive à Hérode. "Pour son anniversaire, (Hérode) donna un banquet à ses dignitaires, aux chefs de l'armée et aux notables de la Galilée. La fille d'Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : Demande-moi tout ce que tu veux, je te le donnerai. Et il lui fit ce serment : Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c'est la moitié de mon royaume". Ébriété, bonne chère, fête officielle, convives choisis… Hérode se voit obligé de faire tuer Jean Baptiste que sa concubine n'aimait pas à cause des reproches qu'il disait : "Tu n'as pas le droit de prendre la femme de ton frère." Et la tête de Jean Baptiste fut amenée.
Deux occasions de prier aujourd'hui : a) Que nos paroles soient toujours dans la ligne de notre pensée, de nos convictions, ne pas parler à tort et à travers… b) Une parole lancée accomplit une route que nous ne connaissons pas toujours ! Surveillons notre langue.
(Lire le texte en Mc 6, 17-29 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 29 août 2012)
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