LE SABBAT

lundi 10 septembre 2012

Pour les scribes et les pharisiens, le SABBAT était sacré. Ils en avaient défini des règles et procédures afin que les choses ne soient pas simples. La venue de Jésus et la fondation de son Église ont fait du dimanche le jour du repos et de la prière. Si, antérieurement, on avait posé des lois pour l'observance dominicale, on voit maintenant que cela a bien changé.

En fait l'évangile du jour nous ramène à l'essentiel, deux courts messages. A) L'homme est plus important que toutes les lois.
B) Il faut rester vrai dans notre questionnement.

A) Le malade : "Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était paralysée." Ce malade requiert des soins, il ne parle pas ; il est venu prier en souhaitant, peut-être que Jésus le regarde, le guérisse. Jésus le délivre de son infirmité.

B) La droiture, la vérité : "Les scribes et les pharisiens observaient Jésus afin de voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l'accuser." On ne sait pas s'ils ont volontairement invité ce malade, s'ils lui ont promis quelque support… ils veulent accuser Jésus qui pourrait le soigner !

Dans ma journée, je prends conscience de mes jugements sur les personnes et leurs actes. Est-ce que je ne projette pas mes propres détours dans l'analyse de leur conduite ? Jésus, viens me guérir !

(Lire le texte en Lc 6, 6-11 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 10 septembre 2012)





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