mardi 6 novembre 2012
Chez nos voisins du Sud, c'est un grand jour ! Chez-nous on vit des suites de la Commission Charbonneau. Tout cela nous rapproche de l'évangile de ce jour… on a toujours des excuses à présenter pour expliquer son agir, ses échecs, ses succès. Et, dès le plus jeune âge on apprend à faire les yeux doux, on se prend aux câlins pour demander pardon d'avoir renversé un vase, brisé une lampe… En vieillissant, nos excuses se raffinent et deviennent quasiment des vérités difficiles à contrer… Le texte évangélique de ce matin en regorge : "J'ai acheté un champ, et je suis obligé d'aller le voir ; je t'en prie, excuse-moi. Un autre dit : J'ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t'en prie, excuse-moi. Un troisième dit : Je viens de me marier, et, pour cette raison, je ne peux pas venir." Ces personnes, invitées au repas, n'aimait pas ce grand seigneur ? Elles n'appréciaient pas sa compagnie ? Elles savaient qu'elles allaient se retrouver avec des gens non appréciés ? Elles avaient vraiment de bonnes raisons ? Qui sait ? Devant les appels de Jésus, on peut aussi se défiler derrière des excuses, on peut manquer le court instant de son passage, on peut oublier que c'est lui qui invite… alors "je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne profitera de mon dîner".
(Lire le texte en Lc 14, 15-24 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 6 novembre 2012)
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