mardi 22 janvier 2013
Je connais et vous connaissez certainement des personnes qui vivent enveloppées de préceptes et de lois. Selon elles, ces interdits, ces précautions, ces "NON" sont des façons de mieux vivre leur existence. La religion juive, par ses Docteurs de la Loi, avait ficelé la vie des gens, spécialement le jour du sabbat. Jésus est aux prises avec les pharisiens qui disent : "Regarde ce qu'ils font le jour du sabbat ! Cela n'est pas permis." Les apôtres avaient cueilli du blé et froissé les grains pour manger un peu. Mais Jésus leur montre comment des personnages importants de la Loi ont transgressé des interdits légaux et religieux. Et il termine en ajoutant : "Le sabbat a été fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le sabbat."
Entre les multiples barrières que je m'érige et le laxisme que je me permets parfois, il faut savoir mettre des limites et faire des coupures. Ma vie comporte ainsi des moments durant lesquels mon intransigeance légaliste m'empêche de respirer, enlève toute vie aux autres, fait mourir des aspirations légitimes… Mais, malheureusement, je donne aussi, à certaines occasions dans une largeur de vues telle que la loi de Dieu est écrasée sous prétexte d'épanouissement humain, personnel.
Aujourd'hui, je veux regarder mes deux limites, (négative et positive), je chercherai, sous la lumière de Jésus à me rapprocher du point d'équilibre, à vivre "le sabbat pour l'homme".
(Lire le texte en Mc 2, 23-28 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 22 janvier 2013)
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