samedi 4 mai 2013
Bien des familles ne savent plus la valeur des repas. Chacun mange de son côté ; quelques rares fois on se voit tous ensemble. J'ai même connu un endroit où on me disait que la maman cuisinait la chaudronnée et chacunE qui arrivait y puisait ce dont il avait besoin pour aller, ensuite, à ses occupations. Chez nous, il n'en était pas ainsi et, si mon père nous défendait de parler à table (je n'ai jamais su pourquoi) on trouvait bien le moment pour parler de nos jeux, de nos amis, de nos projets pour la suite.
Jésus est à table, à la dernière cène et il parle avec ses amis de ce qu'il a vécu. Il leur dévoile ce qui arrivera sous peu et comment ils devront le continuer, alors qu'il ne sera plus là. Les Apôtres essaient de comprendre et, comme nous, ils ne savent pas comment continuer Jésus… "Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. Si l'on m'a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l'on a observé ma parole, on observera aussi la vôtre. Les gens vous traiteront ainsi à cause de moi, parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé". (…) "Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu'il en a eu d'abord contre moi".
Aujourd'hui, je prendrai du temps pour bien manger en famille. Cela supposera une oreille attentive, un cœur ouvert, le désir de comprendre vers qui ils, elles marchent… celui qui les as envoyéEs.
(Lire le texte en Jn 15, 18-21 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 4 mai 2013)
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