vendredi 19 juillet 2013
On a toutes et tous vécu, durant notre adolescence, durant notre vie, des épisodes du PAS PERMIS : il suffisait de nous énoncer cette rengaine pour que nous allions tout de go "faire la chose PAS PERMISE". Ainsi se formait notre conscience, notre relation au bien et au mal, notre indépendance, notre liberté, notre personnalité. Il n'y a rien qui me déplaît davantage qu'une personne qui annonce toujours : "Ah ! Cela m'était défendu dans la famille… ma mère ne voulait pas que je porte telle robe, tel vêtement… mon père faisait cela comme ceci… ma mère me disait que je serais puni par Dieu si…" L'ère du PAS PERMIS est bien loin et ce n'est pas ce qui arrête la jeunesse, de nos jours.
Jésus est aux prises avec la Loi et ses surveillants et la 'combien de centaine de préceptes'. Une histoire de faim apaisée en cueillant des épis… travail défendu le jour du sabbat. Jésus apporte une nouvelle loi, autre que celle du PERMIS, PAS PERMIS, autre que celle de la calculette (nombre de pas)…, il vient donner une loi de miséricorde "C'est la miséricorde que je désire"… celle du cœur ouvert, attentif, celle des yeux éveillés qui découvrent l'amour à partager, la bienveillance à donner, la bonté à vivre. Je m'y applique aujourd'hui.
(Lire le texte en Mt 12, 1-8 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 19 juillet 2013)
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