samedi 20 juillet 2013
L'Église tente, depuis le Concile Vatican II, de redevenir une Église des pauvres, une Église humble, une Église des petits, une Église servante On a connu cette Église triomphante, ces pompes ecclésiastiques, ces chants aux rythmes guerriers pour marquer les combats remportés sur le mal. L'élection de François, comme chef de l'Église, nous conduit davantage encore vers la simplicité, l'humilité, le service.
Jésus s'est présenté comme le Serviteur, celui décrit dans le livre d'Isaïe : "Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix sur les places publiques. Il n'écrasera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui faiblit (…)" Rien dans cela qui parle de triomphalisme, de "poudre aux yeux", de glorioles, d'apparats, disons-le…d'orgueil ! C'est le PROFIL BAS de celui, celle qui veut se faire oublier sans pour autant nier son existence. Voilà le Messie Sauveur d'aujourd'hui encore ! Il sait agir dans l'humilité, dans la simplicité, dans une amitié vraie, dans la tendresse des relations affectueuses, dans la volonté de faire grandir Jésus et son Église sans grande ostentation, sans fanatisme, sans oripeaux, sans tambour ni trompette.
Jésus est là… il nous dira avec le prophète Isaïe : "Voici mon serviteur que j'ai choisi, mon bien-aimé en qui j'ai mis toute ma joie."
(Lire le texte en Mt 12, 14-21 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 20 juillet 2013)
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