vendredi 2 août 2013
Il y a dans l'évangile de ce jour une petite phrase que nous utilisons pour nous justifier quelques fois. "Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison". Cette ligne nous permet de poser des actions répréhensibles ou non ou qui ne sont pas comprises. On fait approuver sa conduite par l'Évangile… et cela quand ça nous tente. L'ÉTONNEMENT, ça nous connaît aussi. On sait admirer une belle exposition comme les Mosaïcultures, exprimer son admiration devant les feux d'artifice, s'extasier face à un paysage, encourager les petits pas du jeune enfant, etc…
Jésus est allé dans "son pays" et les gens "étaient frappés d'ÉTONNEMENT et disaient : D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N'est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d'où lui vient tout cela ?" Les liens de parenté, les dons reçus de notre ascendance familiale, les ressemblances portées dans nos gènes ancestraux font qu'on nous reconnaît souvent. ÉTONNEMENT pour les autres et parfois, pour soi-même !
Et si on devinait dans mes actes, dans mes paroles, dans mes attitudes les comportements de Jésus ? Et si on pouvait dire de moi que je ressemble à Jésus, que je l'imite dans sa tendresse, dans sa miséricorde, dans son besoin de soulager toutes les souffrances ? Et si on était frappé d'ÉTONNEMENT en regardant comment je vis l'Évangile dans ma vie de chaque jour ? Et si on disait membre de la famille de Jésus ?
(Lire le texte en Mt 13, 54-58 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 2 août 2013)
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