dimanche 4 août 2013
Dans notre culture littéraire québécoise le portrait de "Séraphin" permet encore à des générations nouvelles d'apprivoiser ce vice de l'avarice. De temps à autre aussi, les journaux publient la liste des personnes les plus fortunées de la planète terre, on se contente souvent de se réjouir pour elles quand on ne dit pas, dans son for intérieur, ce sont des voleurs. L'argent ! La FORTUNE !
Jésus est aux prises avec deux frères à propos d'un héritage. C'est encore malheureusement une grande cause de division familiale ! mais il leur répond : "Qui m'a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ?" Est-ce à dire qu'il ne veut rien savoir de l'argent ? Non, Jésus en a eu besoin comme chacunE de nous. La parabole qui vient expliquer cet apparent détachement souligne que les biens matériels, le succès financier, la richesse, la FORTUNE, ne sont pas des fins ultimes. On a le droit d'amasser, de faire grandir ses avoirs ; tous ceux et celles qui ont une petite somme mise de côté, cherchent à la faire grandir… Jésus vient nous rappeler une vérité essentielle : accumuler pour accumuler, s'enfermer dans son or comme PICSOU mérite le reproche : "Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l'aura ? Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d'être riche en vue de Dieu." Ma FORTUNE doit me permettre de rencontrer Dieu…
(Lire le texte en Lc 12, 13-21 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 18e dimanche ordinaire C, 4 août 2013)
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