mercredi 4 septembre 2013
Dans notre vie, on a des signes qui font qu'on se dirige vers telle ou telle fonction. On a des dispositions pour la musique, alors on fait partie de l'orchestre local ; on excelle dans les sports, on s'enrôle dans le club de football de l'institution ; on aime compter, jouer avec les chiffres, on devient comptable pour des groupes… Et souvent, cela se poursuit dans le choix de notre carrière.
Ainsi pour Jésus, lors de sa vie publique. Sa renommée de guérisseur, sa réputation de messager font que les gens viennent à lui, même la belle-mère de saint Pierre : "Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur." Et ce sont encore des malades, des possédés par des esprits mauvais, des foules qui le cherchent : "Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu'à lui, et elles le retenaient pour l'empêcher de les quitter." TOUTE UNE MISSION ! Jésus le sait car il est aussi le Fils de Dieu et il sait qu'il est venu pour cela, "Il faut que j'aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c'est pour cela que j'ai été envoyé".
Ma mission personnelle passe évidemment par mes dons personnels, par mon engagement social, professionnel, familial, ecclésial. J'ai, moi aussi, TOUTE UNE MISSION que personne ne peut remplir à ma place. Je l'accomplis, le règne de Dieu progresse… la Bonne nouvelle est annoncée. Je me défile, alors tout bascule.
(Lire le texte en Lc 4, 38-44 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 4 sept. 2013)
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