mardi 17 octobre 2013
Une histoire bien touchante. Jésus s'en va en ville, à Naïm. Un mort est porté en terre et Jésus est "saisi de pitié" pour la mère de ce fils unique. On sait la suite, il arrête le cortège et rend le fils à sa maman.
Jésus est pleinement humain, comme nous. Il est "saisi de pitié" devant la douleur de cette mère. Toute la foule qui accompagne ce cortège l'émeut. Il s'adresse d'abord à la mère et lui dit : "NE PLEURE PAS." Et l'évangile dit que Jésus parle à ce corps sans vie puis il est ensuite écrit : "Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère."
Je retiens de cela des attitudes à développer dans ma vie de chaque jour : l'attention aux autres, l'empathie aux souffrances d'autrui, l'aide mesurée qui répond à des besoins concrets. Être attentif aux autres… ne pas vivre dans ma bulle, les oreilles bouchées par la musique de mon IPad, de mon MP3… quand ce n'est pas mon refuge derrière mes lunettes foncées pour ne pas voir… ainsi personne ne saura si j'ai vu. L'empathie aux souffrances de l'autre : j'ai mes propres désagréments de santé, d'emploi mais je dois aussi écouter, parfois bien longuement, les récits détaillés des douleurs du "TAMALOU" ; enfin je dois aider, comme Jésus. Une aide mesurée, celle que je peux apporter, simple, détachée, sans ostentation, chaude et affectueuse, consolante et réconfortante. NE PLEURE PAS.
(Lire le texte en Lc 7, 11-17 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 17 sept. 2013)
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