MALADES ou BIEN-PORTANTS

samedi 21 septembre 2013

Hier, je visitais un CHSLD et ensuite je me suis rendu dans un hôpital. C'est dans ces lieux qu'on côtoie le besoin de médecins, de soins attentionnés, qu'on expérimente les fragilités de notre corps charnel. L'épisode de l'appel de l'évangéliste Matthieu permet à Jésus de donner un enseignement sur qui a besoin de Dieu, sur qui attend ce pardon divin, sur qui se vante de sa bonne santé. "Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? Jésus, qui avait entendu, déclara : Ce ne sont pas les gens BIEN PORTANTS qui ont besoin du médecin, mais les MALADES."

Quand on rencontre Jésus, il faut avoir mesuré notre maladie, il faut accepter qu'on doive voir le médecin car il y a toujours un brin de maladie dans notre vie humaine, dans notre vie spirituelle. En lisant ce passage, on sent l'insistance de Jésus qui précise sa mission, "Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs".

Alors qu'attendons-nous ? Faisons comme Matthieu : "L'homme se leva et le suivit." Prenons le temps d'un repas avec Jésus, partageons un instant de repos avec lui… il sait nos maladies, il les soignera, il nous guérira. S'il nous demande, comme le fait le médecin, si ça va bien, disons-lui franchement notre maladie, nos maladies, nos indispositions, nos fragilités, notre péché.

(Lire le texte en Mt 9, 9-13 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 21 sept. 2013)



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