mercredi 9 octobre 2013
On pourrait penser que les apôtres qui demandent à Jésus : "Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples" sont d'un autre âge. Bien non ! Encore aujourd'hui, des personnes se regroupent dans les ashrams, dans les centres de méditation, à la recherche de sectes ésotériques ou non pour demander à un gourou de leur apprendre à prier, à méditer, à atteindre un nirvana…
Jésus répond à la demande des siens en disant la prière que l'on nomme aujourd'hui le NOTRE PÈRE.
Celui d'aujourd'hui est différent des autres auteurs évangéliques ; relisons-le.
Je retiens ces mots pour ma prière : "CAR NOUS-MÊMES". Ils viennent à la suite de notre demande de pardon au Père et se complètent par "nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous". C'est là que j'ai la tentation de me taire… Je veux être pardonnéE mais quelle est la mesure de mon propre pardon envers les autres ? Ai-je le goût de leur dire et redire vingt, trente, cent fois…Je te pardonne… à mes enfants, à mon conjoint, à ma conjointe, à mes amies.
Je me tais et j'ai peur que le pardon de Dieu soit bien court quand je dis vraiment cette prière. Mais justement, ce Père qui est toute miséricorde sait bien mes limites et il comprend ce "CAR NOUS-MÊMES" qui a besoin de son pardon paternel. Je me tais !
(Lire le texte en Lc 11, 1-4 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 9 octobre 2013)
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