mardi 12 novembre 2013
On apprend rapidement qu'il existe une hiérarchie tacite dans la société familiale, au travail, dans les rencontres, etc. ChacunE a SA PLACE et son rôle propres. Bien malin, maligne, celui ou celle qui voudrait les changer, y passer outre ; on le, la, regarderait de travers.
Mais il faut savoir accepter cela car c'est ainsi que nous établissons les normes de la société. Qui de nous a vu une personne (par exemple un commis de bureau) comme nous, diriger la compagnie, du jour au lendemain ? "Lequel d'entre vous, quand son serviteur vient de labourer ou de garder les bêtes, lui dira à son retour des champs : 'Viens vite à table' ?" Jésus nous fait comprendre que des situations de fait existent. Il ne dit pas que l'on ne doit pas vouloir aller plus haut, monter, acquérir une meilleure situation par nos efforts, notre expérience, notre savoir-faire. Ce qu'il nous enseigne aujourd'hui, c'est la simplicité de nos relations. "De même vous aussi, quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n'avons fait que notre devoir".
Un message d'humbles rapports ; ce que nous sommes devenus, ce que nous avons acquis, c'est souvent à partir de l'expérience de l'autre, de son habileté, de son art, disait-on autrefois. Ma place, mon rôle dans la société se fait, se construit, grandit, se modifie parce que je sais prendre dans le trésor de l'autre, parce que je sais lui partager le mien, ainsi nous allons vers du mieux, du plus grand, chacun À SA PLACE.
(Lire le texte en Lc 17, 7-10 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 12 novembre 2013)
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