lundi 18 novembre 2013
On en voit de toutes les couleurs avec la météo, après le typhon voilà que ce sont nos voisins du Midwest des États-Unis qui se font secouer par une multitude de tornades. Tout cela facilite l'entraide entre les gens, entre les nations. Les barrières psychologiques, culturelles tombent face à la souffrance.
On le voit aujourd'hui, dans l'évangile. Un aveugle se fait aider par les gens et par Jésus. Quand il voit, enfin, il rend gloire à Dieu et tout le peuple avec lui.
Une personne aveugle peut à peine se déplacer seule, elle a sa canne, parfois son chien ; elle circule sur des trajets connus qu'elle a bien repérés, tant de pas, tant de marches, de telle largeur. J'ai connu un membre de la famille de mon beau-frère qui tenait un dépanneur dans un petit village en Mauricie. Pas facile de le tromper avec l'argent… il différenciait les 10$ des 2$, dans le temps !
Les gens s'entraident et acceptent d'aider, s'il y a lieu. Ils disent à l'aveugle le nom de celui qui passe sur la route, ils essaient de le faire taire et l'amènent à Jésus qui le guérit.
Dans un chant du Bréviaire, on nous compare à cet aveugle : "Je suis l'aveugle sur le chemin, guéris-moi, je veux te voir." Voilà ma prière aujourd'hui, que je sache entendre la voix du Seigneur, les personnes s'entraident pour me la faire entendre ; elles me conduisent à Jésus et je lui dis ma prière : "Seigneur, que je voie !"
(Lire le texte en Lc 18, 35-43 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 18 novembre 2013)
j'écoute : http://www.youtube.com/watch?v=RFiNOORd2Tc
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