JE VAIS ALLER

lundi 2 décembre 2013

Une phrase que l'on prononce souvent, à notre épouse, à notre époux, à nos enfants, à un ami, à… surtout quand on sait qu'ils vivent un problème. On veut les aider, faciliter leur sortie de crise. Sauf que parfois nous nous sentons bien démuniEs car nous ne sommes pas le Seigneur.

Le centurion de l'armée romaine a reconnu, dans Jésus, un grand sauveur. Mais cet homme sait aussi qu'il est bien pauvre devant Jésus aussi dit-il : "Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri", alors que Jésus voulait aller voir le serviteur de ce centurion. Il faut retenir plein de leçons en ce temps de préparation à la venue de Jésus.

Évidemment on peut dire nous aussi que nous ne sommes pas dignes qu'il entre chez-nous. Mais je m'arrête à des aspects autres. Le centurion ne parle pas d'un enfant qui souffre, d'un soldat paralysé mais de "mon serviteur est au lit". Quelle bonne relation patron, ouvrier ! Une autre dimension c'est la simplicité de cet homme qui reconnaît son indignité à recevoir Jésus. Peut-être y avait-il aussi quelque dimension d'oppositions de races, de nationalités. Mais je médite davantage sur cette simplicité qui dit les choses comme elles sont, sans détours. Pensons à sa confession : "Ainsi, moi qui suis soumis à une autorité, j'ai des soldats sous mes ordres ; je dis à l'un : 'Va', et il va, à un autre : 'Viens', et il vient, et à mon esclave : 'Fais ceci', et il le fait."

L'Avent ! Je me prépare à la venue de Jésus qui me dit : "JE VAIS ALLER". Il vient. Je me prépare et je l'accueille avec ma simplicité.

(Lire le texte en Mt 8, 5-11 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 2 décembre 2013)





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