vendredi 21 décembre 2013
Le solstice d'hiver… ça laisse peu de place à l'amour !
Une maxime dit que l'amour fait perdre la tête et c'est vrai, mais ça coupe souvent la parole ; on bégaie, on dit des âneries, on devient poète par la force du cœur qui brûle. Voilà ce qu'on lit dans le livre du Cantique des Cantiques, aujourd'hui. Et c'est ce débordement d'amour qui nous prépare à Noël.
"Voici mon bien-aimé qui vient ! il escalade les montagnes, il franchit les collines, il accourt comme la gazelle, comme le petit d'une biche. Le voici qui se tient derrière notre mur ; il regarde par la fenêtre, il guette à travers le treillage. Mon bien-aimé a parlé ; il m'a dit : Lève-toi, mon amie, viens, ma toute belle".
Jésus nous invite à l'aimer… ai-je toute cette promptitude de l'amantE ?
"Lève-toi, mon amie, viens, ma toute belle ! Ma colombe, blottie dans le rocher, cachée dans la falaise, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ton visage est beau".
Et si je prenais du temps, entre deux pelletées de neige, entre deux passages de souffleuse, pour redire, en mes mots, avec quelle ardeur amoureuse j'attends Jésus qui doit venir chez moi, chez-nous. Jésus, je t'aime ! Et si mon âme poétique est gelée par la froidure de l'hiver, je fais comme Marie, j'agis. Je vais visiter mes amiEs, les pauvres, les malades, les abandonnéEs, ceux que le monde rejette pour leur dire mon amour et celui de Jésus. (cf. Lc 1, 39-45)
(Lire le texte en Ct 2, 8-14 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 21 décembre 2013
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