CONCURRENCE

jeudi 23 janvier 2014

Voilà encore une chose qui nous est familière ! Chaque jour, à chaque heure nous sommes mis en concurrence avec des collègues, des amiEs, pour connaître qui est le (la) meilleurE. Cette longue compétition, cette lente rivalité finit par faire naître bien des jalousies, bien des conflits. Cela engendre souvent aussi des vagues de dépression nerveuse.

Saül, David, Jonathan le fils de Saül, les Philistins, les femmes juives, tout ce beau monde se ligue pour opposer les exploits de David et de Saül. On entend les femmes chanter : "Saül a tué ses milliers, et David, ses dizaines de milliers." Toute la ville chante les exploits de David. "Saül le prit très mal et fut très irrité. Il disait : À David on donne les dizaines de milliers, et à moi seulement les milliers ; il ne lui manque plus que la royauté !" L'envie, la jalousie croissent dans l'esprit de Saül qui veut se débarrasser de ce lanceur de pierre. Jonathan, le propre fils de Saül, lui conseillera de ne pas se mettre le peuple à dos : "Au contraire, il t'a rendu un grand service. Il a risqué sa vie, il a tué Goliath le Philistin, et le Seigneur a donné une grande victoire à tout Israël : tu l'as vu et tu en as été heureux. Pourquoi donc commettre un crime contre la vie d'un homme innocent, en faisant mourir David sans motif ? Saül écouta Jonathan et fit ce serment : Je le jure par le Seigneur qui est vivant : David ne mourra pas !" Voilà une histoire qui finit bien.

Dans la concurrence que je vis au quotidien, je cherche à voir comment vivre cela en aimant sans cesse, en me grandissant par des sentiments humains, chrétiens. Je vais même aider un concurrent à l'occasion.

(Lire le texte en 1 S 18, 6-9; 19, 1-7 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 23 janvier 2014)





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