C'EST À MOI, C'EST À TOI

samedi 8 janvier 2011

 

Dans notre prime jeunesse, on avait le don de faire des séparations justes et équitables : tant d'une part, tant de l'autre ; deux par ci, deux par là ; celui-ci joue dans mon équipe, celui-là avec toi… malheur à celui qui troublerait notre juste division des biens et des êtres pour nos repas, nos jeux, nos collations !

Les deux lectures de l'eucharistie de ce jour nous ramènent les pieds sur la terre. Toutes les deux sont de saint Jean. Il dit : "Un homme ne peut rien s'attribuer, sauf ce qu'il a reçu du Ciel." (Jn 3, 27), et dans sa 1ère lettre : "Ce qui nous donne de l'assurance devant Dieu, c'est qu'il nous écoute quand nous faisons une demande conforme à sa volonté. Et, puisque nous savons qu'il écoute toutes nos demandes, nous savons aussi que nous possédons ce que nous lui avons demandé. (…) Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l'intelligence pour nous faire connaître Celui qui est vrai, et nous sommes en Celui qui est vrai, dans son Fils Jésus Christ." (cf. 1 Jn 5, 14-21)

Alors, soyons droits et utilisons ce que Dieu nous donne sans nous en attribuer les droits.

JE PRIE
Quand la peur d'affronter la réalité de notre cœur nous gagne, Seigneur, conduis-nous au chemin de ta vérité.
Quand l'obsession du travail nous conduit à éviter de rencontrer notre vérité, Seigneur, illumine notre regard.

Quand nous nous cassons la tête en nous préoccupant de ce que les autres peuvent penser de nous, alors que tu nous attends et nous reçois, tels que nous sommes, Seigneur, prends pitié de nous.

(Tiré de La prière pénitentielle avec l'eucharistie, no 352, Gilles Lindsay, f.s.g., prêtre)
Textes liturgiques : http://www.aelf.org/office-messe)



fin article - 2336 affichages depuis le 8 Jan 2011