CAR J'AI L'INTELLIGENCE

mercredi 16 juillet 2014

Ce qui se passe, dans la lecture d'Isaïe, nous ressemble beaucoup ! L'affirmation de notre personne, sa mise en évidence par nos réalisations, les gratifications que nous tirons de nos actes sont monnaie courante. Mais c'est Dieu même qui nous le dit : "Malheur à l'Assyrien, l'instrument de mon indignation, lui qui est mon bâton, l'exécuteur de ma colère." Nous ne sommes que des instruments.

Même si nous disons : "J'ai agi par ma propre force, et par ma sagesse, CAR J'AI L'INTELLIGENCE. J'ai supprimé les frontières des peuples, j'ai pillé leurs trésors, et, comme un dieu, j'ai détrôné des rois. Comme sur un nid, j'ai mis la main sur les richesses des peuples. Comme on ramasse des œufs abandonnés, j'ai ramassé toute la terre, et il n'y a pas eu un battement d'aile, pas un bec ouvert, pas un cri.", quelle place est-ce que je donne à Dieu dans ces actions ? Où est ma raison ? "Est-ce que le ciseau se glorifie aux dépens de celui qui s'en sert pour tailler ? Est-ce que la scie s'enorgueillit aux dépens de celui qui la tient ? Comme si le bâton faisait mouvoir la main qui le brandit, comme si c'était le morceau de bois qui soulevait l'homme".

Vraiment si J'AI UNE INTELLIGENCE, je me tiendrai à ma place et je dirai merci pour ce que Dieu accomplit par moi, avec moi.

(Lire le texte en Is 10, 5-7.13-16 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 16 juillet 2014)



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