dimanche 24 août 2014
C'est souvent notre plus grande hantise, la peur de perdre nos clés. Alors on invente des stratagèmes, on y met des anneaux, des breloques afin de ne pas les égarer. C'est important une clé, ça ouvre ou ça ferme tout. Avez-vous déjà oublié vos clés dans l'auto ?
"Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David : s'il ouvre, personne ne fermera ; s'il ferme, personne n'ouvrira". Le prophète Isaïe parle du malheur qui arrivera à un gouverneur. Un autre prendra son pouvoir, il sera démis de ses fonctions : "Je le revêtirai de ta tunique, je le ceindrai de ton écharpe, je lui remettrai tes pouvoirs : il sera un père pour les habitants de Jérusalem et pour la maison de Juda."
Rappelez-vous, autrefois, quand on vous confiait le pouvoir de la clé ! Aujourd'hui, c'est obligatoire de la porter à son cou dissimulé sous sa camisole avec les horaires des parents qui arrivent à la maison plus tard que les enfants…
Le pouvoir inscrit dans une tunique, dans une écharpe, dans les clés. Bien peu de choses en effet… Mais quand on ne les a pas on se sent nu, vulnérable, sans protection… égarer ses clés c'est ouvrir sa maison aux voleurs ; avoir sa clé c'est être "(…) stable comme un piquet qu'on enfonce dans un sol ferme." La vraie clé, la seule, c'est Jésus, comme on le lit dans l'évangile du jour.
(Lire le texte en Is 22, 19-23 ; évangile en Mt 16, 13-20 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 24 août 2014, 21e dimanche, T.O., ANNÉE A)
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