ÉPIÉ
mercredi 19 janvier 2011
On vit parfois des situations pesantes, angoissantes, comme si on était épié. L'élève qui s'essaie à écrire voit son professeur bien près de son pupitre pour surveiller si… l'autre en mathématiques sent le regard du maître posée sur sa nuque alors qu'il(elle) s'essaie à résoudre l'équation. Le caissier a les yeux d'une caméra qui suit ses opérations… et il y a, dans certaines villes, des caméras de surveillance… Beaucoup de gens en font fi car ils ne se reprochent rien. D'autres préfèrent enfoncer la tête dans leur pardessus, se cachent avec une capuche etc…
Jésus se présente à la maison de prière, un homme souffrant, paralysé y est aussi… On l'épie, le surveille, l'examine, le contrôle, le guette. QUE FERA-T-il? "Il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Viens te mettre là devant tout le monde. » Et s'adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? De sauver une vie, ou de tuer ? » Mais ils se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l'endurcissement de leurs cœurs, il dit à l'homme : « Étends la main. » Il l'étendit, et sa main redevint normale." (Mc 3, 1-6)
JE PRIE
Seigneur, quand je sentirai un regard pesant posé sur moi, je sourirai à la personne.
Seigneur, si je vois qu'on veut me contrôler, j'irai au-devant de la demande.
Seigneur, lorsque le piège surgira, je demeurerai accueillant et limpide.
Seigneur, quand je verrai l'endurcissement du cœur, je répondrai par l'amour.
Seigneur, quand je deviendrai endurcis face à la misère de l'autre, montre-moi ton visage.
Seigneur, si tu me demandes d'étendre ma main paralysée, sois celui que me rend fort.
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