lundi 3 août 2015
Quel peuple ! Il chiâle toujours. Oh ! Attention, car cela pourrait me ressembler, nous ressembler. On vient de nous annoncer des Élections générales et déjà les chefs de partis y vont de leurs invectives, de leurs revendications. On n'est JAMAIS CONTENT.
Les Hébreux, après avoir reçu la manne, les cailles, se plaignent encore : "qui donc nous donnera de la viande à manger ? Nous nous rappelons encore le poisson que nous mangions pour rien en Égypte, et les concombres, les melons, les poireaux, les oignons et l’ail ! Maintenant notre gorge est desséchée ; nous ne voyons jamais rien que de la manne !" Même Moïse se décourage : "et il dit au Seigneur : Pourquoi traiter si mal ton serviteur ? Pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce à tes yeux que tu m’aies imposé le fardeau de tout ce peuple ? Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple, est-ce moi qui l’ai enfanté ? (…) Si c’est ainsi que tu me traites, tue-moi donc ; oui, tue-moi, si j’ai trouvé grâce à tes yeux." Toute une déprime !
Il m'arrive aussi de blâmer les uns, les autres ou bien de me culpabiliser moi-même ; parfois je suis aussi découragé-e que Moïse quand je regarde ma famille, mes enfants, mes élèves, mes confrères ou consœurs, mes voisin-e-s, la société. J'oublie que Dieu est là avec moi. Je prie aujourd'hui pour demander au Seigneur de se montrer même si tout me semble devenir noir, obscur, nuageux, sans issue. Je garde confiance et espérance.
(Lire le texte en No 11, 4-15 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 3 août 2015)
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