SAVOIR SE TAIRE

jeudi 20 août 2015

Vous aussi, vous vous souvenez sûrement d'un-e ami-e, un copain, une copine, ou de quelqu'un-e du voisinage qui parlait tout le temps. Je me souviens d'un copain de classe qu'on avait surnommé "la pie" car le Frère n'arrêtait pas de lui dire de se taire… il en avait fait des lignes à copier !!!

C'est la leçon qu'on peut tirer du passage des Juges d'aujourd'hui, SAVOIR SE TAIRE. "Jephté était un vaillant guerrier", et avant d'aller au combat "Jephté fit alors ce vœu au Seigneur : Si tu livres les fils d’Ammone entre mes mains, la première personne qui sortira de ma maison pour venir à ma rencontre quand je reviendrai victorieux appartiendra au Seigneur, et je l’offrirai en sacrifice d’holocauste". Il aurait dû SE TAIRE ou promettre autre chose. Il remporta la victoire et "comme il arrivait à sa maison, voici que sa fille sortit à sa rencontre en dansant au son des tambourins. C’était son unique enfant ; en dehors d’elle, il n’avait ni fils, ni fille". Une parole prononcée, un vœu encore plus, doit se réaliser. Comme nous sommes dans une autre culture, une autre époque, Jephté, après avoir accepté les deux mois demandés par sa fille "accomplit à son égard le vœu qu’il avait prononcé".

Avec tous ces textos, ces médias sociaux auxquels nous sommes abonnés, ces sons musicaux qui bouchent nos oreilles à toute communication, avons-nous encore du temps pour "réfléchir avant de parler" ? Devant le Seigneur, je me tais, je mesure toutes les paroles que j'ai dites aujourd'hui ou hier, je pense aux conséquences qu'elles entraînent… ce ne sera pas comme pour Jephté, mais parfois c'est pire ! J'apprends à ME TAIRE, à réfléchir avant de parler, à écouter Dieu.

(Lire le texte en Jg 11, 29-39 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 20 août 2015)





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