OÙ TU IRAS, J'IRAI

vendredi 21 août 2015

On se promène dans la Bible ; depuis le livre des Juges, nous allons vers celui de Ruth. Celles et ceux qui aiment les singularités trouveront leur compte dans ce choix des noms, de leur signification mais bien plus dans l'étrangeté de la situation. La famine commence à faire fuir les gens vers d'autres endroits plus productifs. Noémi perd son mari (Élimélek), puis ses deux fils mariés. Leurs épouses, suivent Noémi (leur belle-mère) mais alors que l'une d'entre elles (Orpa) l'abandonne, Ruth reste avec elle.

C'est ce que Ruth lui dit que j'utiliserai pour prier en ce jour en tentant de l'appliquer au Seigneur et en cherchant comment cela se répète dans ma vie.

"Ne me force pas à t’abandonner et à m’éloigner de toi,
car OÙ TU IRAS, J’IRAI ;
où tu t’arrêteras, je m’arrêterai ;
ton peuple sera mon peuple,
et ton Dieu sera mon Dieu
".

Lire, relire, peser les mots, les phrases, les expressions ; les placer dans ma vie, dans les situations que je vis, dans les circonstances qui me font être ce que je suis aujourd'hui ; les savourer par l'intérieur, avec Marie qui me guide, avec Marie qui enfante Jésus en moi… car la lecture se termine en disant : "Elles arrivèrent à Bethléem au début de la moisson de l’orge." Bethléem, la maison du Pain.

(Lire le texte en Rt 1, 1. 3-6. 14-16. 22 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 21 août 2015)





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