samedi 22 août 2015
Je connais une personne pour qui la généalogie de sa famille est quasiment toute sa vie, tous ses loisirs. Ses longues et patientes recherches lui ont permis de publier 2-3 livres de bonne épaisseur pour croiser tous les liens tendus entre les familles issues de la souche arrivée au Canada, au Québec, il y a bien longtemps.
La lecture d'aujourd'hui nous fait connaître Booz qui a permis à Ruth d'aller glaner dans ses champs et de partager la vie des moissonneurs : "Ne t’éloigne pas de celui-ci, mais attache-toi aux pas de mes servantes. (…) N’ai-je pas interdit aux serviteurs de te molester ? Si tu as soif, va boire aux cruches ce que les serviteurs auront puisé." Ruth apprend aussi pourquoi une telle bonté s'affiche pour elle : "On m’a dit et répété tout ce que tu as fait pour ta belle-mère après la mort de ton mari, comment tu as quitté ton père, ta mère et le pays de ta parenté, pour te rendre chez un peuple que tu n’avais jamais connu de ta vie." Sa compassion, son désintéressement a produit envers elle les mêmes fruits. Et Booz a pris Ruth pour épouse et lui a donné un fils Obed, "Ce fut le père de Jessé, qui fut le père de David". LA LIGNÉE SE CONSTRUIT.
On l'a dit, on le sait, on le vit, c'est Dieu qui mène nos vies ! Aujourd'hui, je sais le reconnaître et je lui fais confiance, car même dans la misère, dans les problèmes, les situations inextricables, il possède le bon trousseau, la bonne clé qui ouvre les portes.
(Lire le texte en Rt 2, 1-3.8-11 ; 4, 13-17 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 22 août 2015)
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