mercredi 30 septembre 2015
Septembre s'en va et ça sent l'automne, l'air froid, la pluie. On va visiter un autre prophète, Néhémie, au service d'un roi qui a détruit pas mal de villes pour bien monter sa supériorité. Ce prophète ose s'adresser au roi pour une requête : "Si tel est le bon plaisir du roi, si tu es satisfait de ton serviteur, laisse-moi aller en Juda, dans la ville où sont enterrés mes pères, et je la rebâtirai." Rien de bien extraordinaire, me dites-vous. Oui et non. Il y a là, en premier, un désir de respecter la loi de Dieu en assurant à ses parents une juste sépulture et, deuxièmement, le désir d'une ville sainte à rebâtir. Mais ce que j'aime surtout c'est le verset qui précède la demande au roi : "JE FIS UNE PRIÈRE au Dieu du ciel, et je répondis au roi." Fort de cette première permission, Néhémie ajoute à sa demande une requête pour des laissez-passer sur les territoires, la fourniture de bois pour bien finir son travail et le temps nécessaire. "Le roi me l’accorda, car la main bienfaisante de mon Dieu était sur moi".
Je suis rejoint-e dans cette lecture par deux éléments pour ma vie : il faut savoir prier Dieu avant, pendant, après des actions de ma journée ; il faut savoir aussi demander même l'impossible. Dieu ne se laisse jamais vaincre en générosité.
(Lire le texte en Né 2, 1-8 ou aller à http://aelf.org/office-messe, 30 septembre 2015)
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