ANTHROPOLOGIE DÉCRIÉE (Avec nous 4)

Une anthropologie décriée à tort

On parle souvent des excentricités de Montfort, de ses pénitences austères, de ses attaques vigoureuses contre la « sagesse mondaine », et on clame parfois que son anthropologie est mortifère et inhumaine.

Montfort a en effet considéré l’homme pécheur en Adam comme dépravé, hébété et ténébreux, pour mieux faire ressortir la bonté, la sollicitude, la tendresse, la miséricorde de la «Sagesse éternelle »

Aux numéros 37 et 38 de l’Amour de la Sagesse éternelle », son anthropologie est grandiose. Je ne donne que quelques citations, vous invitant à relire ces 2 numéros.

La Sagesse fit en l’homme des copies et expressions brillantes de son entendement, de sa mémoire et de sa volonté, pour qu’il soit le portrait vivant de sa divinité. Elle lui forma un corps tout lumineux et elle renferma, en lui, toutes les perfections des anges, des bêtes et des autres créatures.

Et Montfort en rajoute. Tout dans l’homme était beau et sans laideur, pur et sans souillure, sans tache ni imperfection. Il avait pour apanage la lumière de la Sagesse dans son esprit, il avait la grâce de Dieu dans son âme et dans son corps l’immortalité.

Ô libéralité de la Sagesse éternelle envers l’homme!

Ô heureux état de l’homme dans son innocence!

RÉFLEXION :    Et moi, m’arrive-t-il de désespérer de l’homme d’aujourd’hui comme si le dessein de Dieu était un échec?

Au lieu de vilipender ce monde d’aujourd’hui, est-ce que je l’offre à la Sagesse éternelle, avec ses beautés et ses misères.

Frère Georges Croteau s.g.

 





fin article - 3249 affichages depuis le 13 Oct 2015