UNE PAROLE, UNE ACTION

vendredi 22 janvier 2016

Saül avait dit ne plus vouloir de mal à David mais en fait, la jalousie continuait à le ronger. Les hommes de David sentent bien cette inimitié, cette animosité latente. Ils voient des possibilités d'éliminer Saül mais David pose des gestes et dit des paroles qui vont plutôt provoquer la réconciliation.

"Pourquoi écoutes-tu les gens qui te disent : David te veut du mal” ? Aujourd’hui même, tes yeux ont vu comment le Seigneur t’avait livré entre mes mains dans la grotte ; pourtant, j’ai refusé de te tuer". La raison de cette patience est aussi exprimée par David : "Je ne porterai pas la main sur mon seigneur le roi qui a reçu l’onction du Seigneur." Et il continue en exprimant sa foi en Dieu : "Que le Seigneur soit notre arbitre, qu’il juge entre toi et moi, qu’il examine et défende ma cause, et qu’il me rende justice, en me délivrant de ta main !" Le passage se termine avec des paroles rassurantes de Saül : "Que le Seigneur te récompense pour le bien que tu m’as fait aujourd’hui. Je sais maintenant que tu régneras certainement, et que la royauté d’Israël tiendra bon en ta main."

J'ai quelques pistes pour ma prière aujourd'hui. Il y a d'abord cette magnanimité de David pour Saül… il aurait pu le tuer, mais il s'y refuse reconnaissant en lui le choix de Dieu. Que Dieu me donne cette largeur de vue quotidiennement. Et puis il y a aussi la partie adverse (Saül) qui change sa conduite. Alors je prie pour que ma vie sache se convertir à la miséricorde surtout en cette année jubilaire de la Miséricorde.

(Lire le texte en 1 S 24, 3-21 ou aller à http://aelf.org/office-messe, 22 janvier 2016)



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