samedi 26 mars 2011
Selon notre degré de savoir-vivre, notre éducation première à la politesse, notre courtoisie, nous savons employer ces mots. Il faut reconnaître que cela semble diminuer de nos jours comme si chacunE était enferméE, blindéE dans sa bulle. On se frotte, on s'écrase, on se pile sur les pieds, on bouscule sans jamais un regard, une hésitation. Les textes liturgiques du jour nous montrent le contraire. Le père attend la réapparition de son fils prodigue (Lc 15, 1-3.11-32), il court à sa rencontre, il l'embrasse et n'écoute pas… il pardonne, il excuse. On fête son retour.
Dans Michée (Mi 7, 14-15.18-20) "Tu enlèves le péché, tu pardonnes sa révolte au reste de ton peuple, tu ne t'obstines pas dans ta colère, mais tu prends plaisir à faire grâce. De nouveau tu nous montres ta tendresse, tu triomphes de nos péchés, tu jettes toutes nos fautes au fond de la mer !" C'est ce même oubli de mes fautes, ce don au-delà, cette excuse de mon péché que je vis avec Dieu. Alors je ferai de même avec les autres ! (Lire les textes à http://www.aelf.org/office-messe, 26 mars)
JE PRIE
Seigneur, je ne sais pas encore oublier ce qu'on m'a fait de mal, donne-moi un cœur de tendresse qui oublie.
Seigneur, malgré mes fautes, malgré mon péché, continue à me guider avec ta houlette vers des lieux plus calmes qui me permettront de te voir.
Seigneur, je veux être comme le père du fils prodigue, avoir l'œil aux aguets, l'oreille attentive, les bras ouverts pour accueillir tous ceux qui m'ont offenséeE.
Seigneur, je me sais faible, incapable d'aimer, de pardonner, d'excuser comme toi, fais que ta Parole produise des fruits dans mon cœur et qu'elle fortifie mes bonnes intentions.
Seigneur, quand je verrai que toi aussi tu m'attends, tu m'accueilles, tu m'ouvres les bras, fais que je courre vers toi mon père pour te dire : "Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi."
autre prière tirée de http://www.idees-cate.com
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