mercredi 27 juillet 2016

Quand on lit le prophète Jérémie, on va et on vient de la joie au désarroi, de l'accord au désaccord. Il nous enseigne des chemins que nous sommes encore et encore à entreprendre. Le ciel, la vie intérieure avec Dieu et Jésus, les choix apostoliques ne sont pas toujours des actions innées.

Qui oserait parler ainsi à sa mère ? "C’est pour mon malheur, ô ma mère, que tu m’as enfanté". Un peu plus loin, Jérémie dira : "Seigneur, quand je rencontrais tes paroles, je les dévorais ; elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur, parce que ton nom était invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l’univers." Et puis revient le désarroi, le découragement : "Pourquoi ma souffrance est-elle sans fin, ma blessure, incurable, refusant la guérison ? Serais-tu pour moi un mirage, comme une eau incertaine ?" Dieu se laisse apprécier, déguster, je dirais…"Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est méprisable, tu seras comme ma propre bouche ".

Une prière bien simple en ce jour d'été, probablement un jour de vacances, de détente… Me laisser envahir par Dieu, oser faire un pas vers lui pour qu'il me remplisse complètement, qu'il me fasse devenir sa bouche…

(Lire le texte en Jr 15, 10.16-21 ou aller à http://aelf.org/office-messe, 27 juillet 2016)