La lecture de ce jour nous fait revivre le grand jubilé de la Miséricorde proclamé par le Pape François.  Dieu rappelle au peuple qu'il s'est éloigné de lui, de ses commandements, de ses préceptes et c'est pour cela qu'"incurable est ta blessure et profonde, ta plaie. Nul ne défend ta cause pour qu’on soigne ton ulcère ; pas de remède pour le cicatriser". Deux fois Dieu dit : "Sur la masse de tes fautes, tes péchés n’ont cessé de s’accroître." Pourtant, ça ne finit pas là ! Dieu est miséricorde, pardon, compassion.

"Voici que je vais restaurer les tentes de Jacob, pour ses demeures J’AURAI DE LA COMPASSION ; la ville sera rebâtie sur ses ruines, la citadelle sera rétablie en sa juste place". C'est ce que j'aime de Dieu ; il connaît mes faiblesses, mes péchés, mes infidélités mais il oublie cela bien vite pour montrer et faire éclater sa compassion, sa miséricorde. "Je lui permettrai d’approcher et il aura accès auprès de moi (…) Vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu".

Je prie ce Dieu miséricorde, ce Dieu qui me veut tellement avec lui, ce Dieu qui est mien, ce Dieu qui est COMPASSION, ce Dieu que j'aime tellement, même à travers toutes mes infidélités.

(Lire le texte en Jr 30, 1-2.12-15.18-22 ou aller à http://aelf.org/office-messe, 2 août 2016)