QUE L'ON REGARDE

vendredi 2 septembre 2016

La lecture de Paul, aujourd'hui comporte des enseignements sur notre façon de juger les gens et les choses. Si chacun des éléments, si chaque personne portait une étiquette d'identification, ce serait bien plus simple… et moins hasardeux.

Me voici sur la rue, je regarde les physionomies, les accoutrements et je porte des jugements en classant les personnes : "Ainsi, ne portez pas de jugement prématuré", nous dit Paul. On a tous et toutes fait l'expérience de découvertes insoupçonnées sous des dehors hirsutes. Et quand on aborde le nom d'un plat au restaurant… on est souvent surpris de nos découvertes. Ce qui importe pour le plat, pour l'instrument bizarre, c'est de rendre le service désigné, c'est d'être savoureux. Pour la personne humaine, on lui demande d'être elle-même, comme le dit Paul : "je ne me juge même pas moi-même. Ma conscience ne me reproche rien." Mon seul juge, la seule mesure de mes capacités, c'est Dieu lui-même : "la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu."

Ma prière en ce jour de début de long congé, ce sera de lire ma vie, celle des autres, comme le dit Paul, avec la lumière donnée par le Seigneur… Que j'apprenne à bien regarder les choses, les personnes sous ce nouvel éclairage… Quelles découvertes !

(Lire le texte en 1 Co 4, 1-5 ou aller à http://aelf.org/office-messe, 2 septembre 2016)





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