N'ENTRE PAS QUI VEUT

samedi 11 février 2017

On est habitué-e-s à montrer patte blanche pour entrer dans des lieux publics afin d'assurer notre sécurité : aéroports, discothèques, expositions… La lecture de ce jour nous dit que Dieu avait fait ainsi.

Depuis ce vain désir de l'homme d'aspirer à remplacer Dieu, à devenir son égal tout au moins, Dieu veut parler à sa créature. Il la rencontre dans ce grand jardin qu'il a fait pour lui. L'homme et la femme se cachent, ils voient bien qui ils sont (ils sont nus) et ils racontent ce qui leur est arrivé, ils avouent la ruse qui les as fait découvrir leur état : "Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé." Vient alors la punition pour le serpent et pour les êtres humains : la femme enfantera dans les douleurs et l'homme peinera pour tirer de la terre ce dont il aura besoin pour vivre. Une harmonie bien vite brisée, un accord trop vite rejeté.

Dieu sait que l'homme partage alors avec lui la connaissance du bien et du mal, mais il ne pourra pas partager sa vie sans fin : "Maintenant, ne permettons pas qu’il avance la main, qu’il cueille aussi le fruit de l’arbre de vie, qu’il en mange et vive éternellement." Il a mis des gardes au jardin : "et il posta, à l’orient du jardin d’Éden, les Kéroubim, armés d’un glaive fulgurant, pour garder l’accès de l’arbre de vie."

En relisant ce récit je me souviens de mes allers-retours du bien au mal, de la mort à la vie, de bon au mauvais, de la peine à la joie… Même dans ces détournements, Dieu m'accompagne, il est toujours mon créateur et je reste sa créature bien-aimée.

(Lire le texte en Gn 3, 9-2u ou aller à http://www.aelf.org/, 11 février 2017)



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