FAIS QUELQUE CHOSE

samedi 4 mars 2017

Les inactifs, les inactives, les "trop tranquilles" m'ont toujours inquiété quand j'étais professeur. Leur corps ne semble pas bouger mais leur esprit travaille. La lecture d'Isaïe nous demande de FAIRE QUELQUE CHOSE, de ne pas rester inactif-ive durant ce carême.

"Si tu fais disparaître de chez toi le joug, le geste accusateur, la parole malfaisante, si tu donnes à celui qui a faim ce que toi, tu désires, et si tu combles les désirs du malheureux," alors tu deviendras lumineux-euse. Chacun-e est rejoint-e par ce court passage. Dieu nous demande même de donner à l'autre ce que je désire pour moi ! Même mon nom changera : "On t’appellera : Celui qui répare les brèches ; Celui qui remet en service les chemins." Et la lecture se termine par un appel à respecter le sabbat : "Si tu t’abstiens de voyager le jour du sabbat, de traiter tes affaires pendant mon jour saint…" le déclarant "glorieux, (…) délices". Faut-il tout arrêter alors ? Au contraire, il faut FAIRE QUELQUE CHOSE qui rende gloire à Dieu… Et si c'était justement d'aider l'autre, de lui dire de belles paroles, de lire un document avec lui, de l'aider dans sa déclaration des impôts, de faire une promenade avec la personne seule… FAIS QUELQUE CHOSE, même si c'est le jour du repos !

(Lire le texte en Is 58, 9-14 ou aller à http://www.aelf.org, 4 mars 2017)



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