DISCOURS

mercredi 24 mai 2017

Les informations télévisées nous habituent à entendre des portions de discours de nos chefs politiques, religieux, sociaux ou même d'une personne témoin d'un événement. Souvent, ce ne sont que de courtes minutes et celles-ci ont été coupaillées dans une plus longue intervention.

Et des discours ! on en fait souvent, nous aussi. Paul est conduit vers Athènes et c'est l'Aéropage qui l'accueille. On sait toute son éducation, toute sa culture des langues, il manie bien le verbe et la rhétorique, c'est un bon discoureur, un habile tribun. Il s'adresse à l'élite et il leur dit : "en observant vos monuments sacrés, j’ai même trouvé un autel avec cette inscription : Au dieu inconnu." Ce Dieu inconnu, Paul vient l'annoncer… il reprend l'histoire saint en indiquant comment ce Dieu est près d'eux : "ce que vous vénérez sans le connaître, voilà ce que, moi, je viens vous annoncer." Sa belle envolée sur Dieu créateur, ami de l'homme, dont nous sommes la descendance, qui nous donne la vie, le mouvement, l'être, "il l’a accrédité auprès de tous en le ressuscitant d’entre les morts." Voilà l'os dans la gorge… ça bloque ! Certains s'en vont mais il y aura des conversions tout de même. Paul ira alors vers Corinthe.

Si je me mets à parler de Jésus, suis-je aussi convaincant-e ? Suis-je aussi convaincu-e ? Ou bien lorsqu'on me parle de religion ai-je la même attitude que les Athéniens : "Là-dessus nous t’écouterons une autre fois" ?

(Lire le texte en Ac 17, 15.22-18.1 ou aller à http://www.aelf.org, 24 mai 2017)



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