VÉRITÉ, JUSTICE, CHARITÉ

lundi 5 juin 2017

Nous reprenons le temps ordinaire, après la fête de la Pentecôte. Notre lecture commence dans le livre de Tobie. Tobith, le père, se donne trois qualités qui devraient être aussi les nôtres chaque jour : LA VÉRITÉ, LA JUSTICE, LA CHARITÉ.

À peine se met-il à table qu'il pense à faire chercher un pauvre, dans la ville pour partager son repas : "Va, mon enfant, essaie de trouver parmi nos frères déportés à Ninive un pauvre qui se souvienne de Dieu de tout son cœur ; amène-le pour qu’il partage mon repas." Et le fils, Tobie s'en va revenant avec une triste nouvelle, un coreligionnaire a été étranglé. "Laissant là mon repas avant même d’y avoir touché, je me précipitai, j’enlevai de la place le cadavre que je déposai dans une dépendance en attendant le coucher du soleil pour l’enterrer". C'était un geste défendu par les nouveaux chefs lors de la déportation, un geste à faire en secret. Tobith le fera car c'est son frère, qui aime le même Dieu, qui le sert, c'est aussi un humain qu'on ne laisse pas à la merci des bêtes sauvages… Et les gens se sont moqués de lui.

VÉRITÉ, JUSTICE, CHARITÉ, trois vertus qui pourraient aussi m'attirer la risée des ami-e-s, des collègues. Mais comme Tobith et son fils Tobie, c'est Dieu que je sers et que j'aime.

(Lire le texte en Tb 1,3; 2,1-8 ou aller à http://www.aelf.org, 5 juin 2017)



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