CETTE NOURRITURE

dimanche 18 juin 2017

Dans la suite des célébrations festives qui viennent après celle de Pâques, nous avons la FÊTE-DIEU. SI les noms changent, si les gestes qui l'entourent se modifient, cette fête nous plonge encore en plein mystère.

La 1ère lecture nous ramène aux longues errances du peuple juif dans le désert, après sa sortie d'Égypte… Les réflexions que ces libéré-e-s font semblent indiquer qu'on mangeait bien là où on était. Toutefois, ici, c'est toujours le même menu ! Moïse et Dieu répondent à leurs remarques acerbes : "il voulait t’éprouver et savoir ce que tu as dans le cœur : allais-tu garder ses commandements, oui ou non ? Il t’a fait passer par la pauvreté, il t’a fait sentir la faim, et il t’a donné à manger la manne, CETTE NOURRITURE que ni toi ni tes pères n’aviez connue." Une nourriture nouvelle, comme celle de l'Eucharistie que nous partageons dans la courte réflexion de saint Paul : "Le pain que nous rompons, n’est-il pas communion au corps du Christ ?" Un pain, en tout semblable à celui que je mange, devient le Corps du Christ ! C'est Jésus, ce sont ses paroles qui transformeront ce pain en son Corps, ce vin en son Sang : "Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde."

Un mystère ! un mystère qui me nourrit ! Un mystère qui me donne la vie ! Un mystère qui me donne la vie éternelle ! CETTE NOURRITURE.

(Lire les textes en Dt 8, 2-3.14-16 ; 1 Co 10, 16-17 ; évangile en Jn 6, 51-58 ou aller à http://www.aelf.org, Le Corps et le Sang du Christ, A, 18 juin 2017)



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