DES OREILLES

vendredi 15 décembre 2017

En vieillissant ou à la suite de situations professionnelles défavorables, nos oreilles deviennent paresseuses. À l'adolescence, ou durant une partie de l'enfance, les parents diront que c'est un accessoire corporel inutile. Elles n'entendent rien !

C'est un peu le reproche de Jésus à la génération de son temps : "Jésus déclarait aux foules : À qui vais-je comparer cette génération ?" Et il cite des situations qui auraient dû provoquer des changements… des gamins jouent de la flûte pourtant on ne danse pas ; il y a des chants de lamentations et rien ne se passe. "Jean est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !" Pire encore, le Fils de l'homme est là, on le voit et on en dit du mal : "Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit "Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs"." Nous avons des oreilles qui entendent le message mais nous n'entreprenons pas le changement demandé.

Un message pour nous, aujourd'hui. Noël approche et ce sont davantage les cadeaux qui nous préoccupent, les décorations, les festivités, les repas qui dirigent nos intentions. Jésus, où se cache-t-il dans tous ces rubans et ces papiers d'emballage ? Si c'est l'amour, l'affection, la tendresse qui sont les moteurs de mes recherches de cadeaux, des fêtes, des décorations, je suis sur le bon chemin vers Bethléem.

(Lire le texte en Mt 11, 16-19 ou aller à http://www.aelf.org, 15 décembre 2017)



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