CHAQUE JOUR

jeudi 15 février 2018

Dès le début de ce Carême Jésus nous place dans la bonne optique. Il dit d'abord quelle est sa mission comme Fils de l'homme : "Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite." Évidemment que les élus qui l'accompagnent ne comprirent pas grand-chose à cette affirmation. Ce que j'aime là-dedans c'est que la souffrance, les persécutions, l'assassinat ne se terminent pas avec rien, il y a la résurrection. Cela on devrait se le répéter CHAQUE JOUR. Trop souvent on l'oublie et on se désole sur son propre sort, mais notre chef, notre idole, notre mentor est passé par là !

Et il y a aussi la seconde partie de cet évangile du jour : "Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive." On le cite souvent ce passage lorsque l'épreuve nous atteint… prendre sa croix, renoncer à soi-même… et on délaisse les mots CHAQUE JOUR, oubliant ainsi que la vie du chrétien, de la chrétienne, eux-elles qui marchent à la suite de Jésus, c'est CHAQUE JOUR que cela se produit. On pense parfois plus au discours des béatitudes mais il y a aussi la croix.

Je me mets en route de Carême avec ces deux idées : mes peines, mes contradictions, mes souffrances de CHAQUE JOUR se transformeront, se transforment en RÉSURRECTION.

(lire le texte en Lc 9, 22-25 ou aller à http://www.aelf.org, 15 février 2018)



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