DANS SON PAYS, DANS MON PAYS

lundi 5 mars 2018

Il est vrai de dire que, dans le temps, la provenance d'une personne offrait des suppositions les plus bizarres. Né-e à telle adresse signifiait ou des dons particuliers ou des privations intellectuelles que l'on disait évidentes. C'était comme si le lieu de naissance habillait la personne d'un manteau doré ou d'une chape de plomb ! Jésus le déclare autrement : "Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable DANS SON PAYS."

Jésus est donc confronté aux Juifs religieux, très religieux. Devant l'endurcissement de leur cœur à ouvrir une petite porte de compréhension, il cite des exemples de Dieu qui a préféré le païen au fidèle, l'étranger au Juif pratiquant. Ce sont la veuve de Sarepta qui nourrit Élie et est fournie en farine et huile jusqu'à la fin de la disette, et du temps d'Élisée, Naaman, le Syrien qui est guéri de la lèpre. Les gens de la synagogue ont vite compris que ce reproche leur était adressé : "À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville." Ils voulaient même le jeter en bas de la falaise pour s'en débarrasser. "…lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin".

Comme pour les gens de la synagogue, les reproches m'atteignent, les remarques me coupent les ailes, les sous-entendus éteignent mon zèle. Je suis aussi DANS MON PAYS !!! Je regarde Jésus et je tente de le suivre quand des événements contrariants m'arrivent.

(Lire le texte en Lc 4, 24-30 ou aller à http://www.aelf.org, 5 mars 2018)



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