BONNE VOLONTÉ

Quand Jésus voit les foules qui veulent le prendre et en faire un messie… politique… il se retire dans la montagne, il va prier, dit l'Évangile. Les disciples, eux, préfèrent passer sur l'autre rive vers Capharnaüm. Probablement qu'ils en ont parlé ensemble avec Jésus. Il fait noir, ils sont sur le lac, "Un grand vent soufflait, et la mer était agitée". Ce lac, agité par les flots et le vent, ça brasse… et c'est souvent soudain, j'en ai fait l'expérience lors d'un pèlerinage en Terre Sainte.

Et voilà Jésus qui marche sur les eaux, eux qui ne cessent de ramer : "ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque." Peut-on imaginer leur frayeur ? Marcher sur l'eau, le vent, les vagues, la fatigue de ramer ! "C’est moi. N’ayez plus peur". Un pape a déjà dit la même chose aux fidèles rassemblés à Rome. Jésus pose un geste de BONNE VOLONTÉ et ses disciples le lui rendent : "Les disciples voulaient le prendre dans la barque." Mais le voyage se termine là, la barque accoste.

Je médite aujourd'hui et je prie devant cette BONNE VOLONTÉ échangée. Jésus calme ses apôtres. Il leur rappelle qu'il est là, il veille sur eux, il les guide : "aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient."

Jésus ne refuse pas la main tendue mais il exprime son accord en les conduisant là ils doivent aller. Aujourd'hui, je me laisse guider par Jésus, il marche avec moi, à mes côtés. S'il me voit aider l'autre, le calmer, l'aimer, il aura pour moi les mêmes gestes de BONNE VOLONTÉ.

(lire le texte en Jn 6, 16-21 ou aller à www.aelf.org, 14 avril 2018)



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