lundi 20 juin 2011
Notre vie est parsemée de rencontres voulues ou fortuites. Ces moments de jonctions apportent des occasions d'analyser la personne : on l'aime, on ne l'aime pas ; elle nous plaît ou non ; elle a tel défaut, telle qualité… On catégorise trop vite et cela vient de notre civilisation du "à jeter après usage". Il faut savoir si c'est bon ou non, rapidement. Comme Jésus nous le dit aujourd'hui, on oublie de retirer d'abord la poutre de notre œil pour ensuite pouvoir enlever la paille de l'œil de l'autre. "Esprit faux ! Enlève d'abord la poutre de ton œil, alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l'œil de ton frère." (Mt 7, 5)
Un confrère vient de mourir et tous témoignent de sa bonté, de son sourire, de son amabilité. Il a œuvré surtout avec les handicapés sensoriels (sourds, muets) et les gens de l'Arche. Là, il était chez lui, à son aise, leur apportant son amour de frère, de Frère, n'attendant rien en retour… heureux d'être là avec eux. Bien au-delà des handicaps, il voyait le cœur des ses amiEs.
JE PRIE
Seigneur, quand j'oublierai de regarder l'autre tel qu'il(ELLE) est, rappelle-moi la paille et la poutre.
Seigneur, si je case trop facilement les gens, viens m'enseigner la lente découverte de leurs talents, de leur cœur, de leur amitié.
Seigneur, dans ma vie, les poutres bouchent mes horizons ; elles m'empêchent de voir les marques de ton amour, aide-moi à éliminer ces poutres.
Seigneur, renduE une vision plus claire, fais-moi découvrir la gratuité de ton amour, de ta patience.
Seigneur, si j'oublie d'enlever la poutre dans mon œil, viens me le rappeler.
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